Le second rallye surprise des Cougourdons s’est déroulé Dimanche 25 juin 17 à Lantosque.
11 équipages dont un en moto ont été confrontés toute la journée a diverses épreuves : énigmes pour découvrir des lieux, épreuves musicales, épreuves d’adresse ou de force.
Dans la bonne humeur et après une journée bien remplie et la découverte de notre village et de ses écarts chaque équipage a pu se départagé dans trois épreuves chronométrés : épluchage de pomme de terre, plantation d’un clou, sciage d’un rondin avec une loube.
Tous ont été récompensé et se sont déclarés enchantés de cette journée
A l’année prochaine.
Aux portes du parc du Mercantour, au carrefour de la vallée des Merveilles, du Boréon et de la Gordolasque, la Vésubie est un joyau pour les amoureux de la nature avec sa flore et sa faune sauvage. Doté d'un riche patrimoine culturel, vous traverserez tous les âges et rencontrerez peut-être le loup au parc Alpha...
vendredi 30 juin 2017
mercredi 28 juin 2017
mardi 13 juin 2017
Infusion de Sciences: La plante à bulles.
Vous voulez faire des bulles avec une plante ? Utilisez la saponaire!
Également appelée « herbe à savon », la saponaire mousse et peut être utilisée comme substitut au savon pour laver les vêtements, les cheveux et même la peau. Il en existe une vingtaine d’espèces, souvent méditerranéennes. L’une des saponaires les plus connues est la saponaire officinale (ou Saponaria officinalis L., vient du latin sapo = savon). Il s’agit d’une plante vivace dont la tige mesure 40 à 80 cm avec des fleurs roses. Sa floraison se déroule de juin à octobre. A la base de la plante se trouve le rhizome, lieu de réserves nutritives. Il s’agit d’une tige souterraine dont la partie inférieure donne la formation de racines et dont la partie supérieure donne la formation de tiges. C’est surtout dans le rhizome que l’on trouve l’agent moussant de cette plante, la saponine. Cette molécule a une propriété tensioactive naturelle, c'est-a-dire qu’elle peut solubiliser 2 phases comme l’eau et l’huile, ce qui confère des propriétés moussantes et de détergent à la plante. De plus, la saponaire peut être utilisée sous forme de décoction comme expectorant, dépuratif ou encore diurétique. Attention, utilisée à forte dose, celle-ci présente une toxicité pouvant mener à une destruction des globules rouges (hémolyse) due aux propriétés tensioactives de la saponine qui solubilise leurs membranes. Il faut donc l’utiliser avec prudence sous surveillance médicale. Pour finir, la recherche s’intéresse à cette molécule dans la lutte contre le cancer (leucémie) ou encore dans les vaccins pour faciliter l’absorption de molécules grâce à sa capacité de solubilisation des membranes.
Laurence BOUDIERE - Docteur en biologie végétale.
Vous voulez faire des bulles avec une plante ? Utilisez la saponaire!
Également appelée « herbe à savon », la saponaire mousse et peut être utilisée comme substitut au savon pour laver les vêtements, les cheveux et même la peau. Il en existe une vingtaine d’espèces, souvent méditerranéennes. L’une des saponaires les plus connues est la saponaire officinale (ou Saponaria officinalis L., vient du latin sapo = savon). Il s’agit d’une plante vivace dont la tige mesure 40 à 80 cm avec des fleurs roses. Sa floraison se déroule de juin à octobre. A la base de la plante se trouve le rhizome, lieu de réserves nutritives. Il s’agit d’une tige souterraine dont la partie inférieure donne la formation de racines et dont la partie supérieure donne la formation de tiges. C’est surtout dans le rhizome que l’on trouve l’agent moussant de cette plante, la saponine. Cette molécule a une propriété tensioactive naturelle, c'est-a-dire qu’elle peut solubiliser 2 phases comme l’eau et l’huile, ce qui confère des propriétés moussantes et de détergent à la plante. De plus, la saponaire peut être utilisée sous forme de décoction comme expectorant, dépuratif ou encore diurétique. Attention, utilisée à forte dose, celle-ci présente une toxicité pouvant mener à une destruction des globules rouges (hémolyse) due aux propriétés tensioactives de la saponine qui solubilise leurs membranes. Il faut donc l’utiliser avec prudence sous surveillance médicale. Pour finir, la recherche s’intéresse à cette molécule dans la lutte contre le cancer (leucémie) ou encore dans les vaccins pour faciliter l’absorption de molécules grâce à sa capacité de solubilisation des membranes.
Laurence BOUDIERE - Docteur en biologie végétale.
vendredi 2 juin 2017
PSYCHO/SOCIO: Synthèse de: « Apprivoiser les écrans et grandir »
Les écrans font partie de notre vie d’une manière que nous n’avons jamais connue jusque-là, avec une multiplicité des supports et des contenus. La consommation d’écrans par les enfants est aujourd’hui un motif très fréquent de consultation auprès du pédopsychiatre.
Avant 3 ans : Les tout-petits apprennent essentiellement par imitation. Pas de télé pour les bébés. Et les tablettes tactiles que l’on nous vante ? Elles ne sont aucunement indispensables à son développement.
De 3 à 6 ans : Les repères narratifs sont encore en construction à cet âge. Soyons très attentifs à ce que les enfants comprennent ce qu’ils voient sur les écrans. Invitons les enfants à parler de ce qu’ils voient. N’offrons pas une console de jeux personnelle à un enfant de moins de 6 ans ! Préférons les jeux en famille. Dès cet âge, posons des repères clairs sur le temps d’écran !
De 6 à 9 ans : L’enfant est trop jeune pour naviguer seul sur internet. Les écrans doivent rester une source d’échange familial. N’installons pas d’ordinateur ou de télévision dans sa chambre!
De 9 à 12 ans : Affichons en bonne place trois conseils pour un bon usage d’Internet :
· Tout ce que l’on y met y restera éternellement et peut tomber dans le domaine public.
· Tout ce que l’on y trouve est indécidable, on ne sait jamais d’où cela vient, si c’est vrai ou si c’est faux.
· Enfin le respect du droit à l’image est fondamental : personne ne peut utiliser mon image sans mon accord et… je ne peux utiliser l’image de personne sans son accord !
Après 12 ans : C’est l’âge des premiers téléphones mobiles et des réseaux sociaux. Continuons à parler avec nos adolescents des usages qu’ils font des écrans, de ce qu’ils y voient. Mettons-les en garde contre le cyber harcèlement, la pornographie, le téléchargement illégal. Négocions avec eux un temps d’écran hebdomadaire, une charte pour un bon usage familial des outils numériques, et évitons toute possibilité de connexion nocturne depuis leur chambre.
Docteur Marie-Noëlle Clément – Résumé Sibylle.
Les écrans font partie de notre vie d’une manière que nous n’avons jamais connue jusque-là, avec une multiplicité des supports et des contenus. La consommation d’écrans par les enfants est aujourd’hui un motif très fréquent de consultation auprès du pédopsychiatre.
Avant 3 ans : Les tout-petits apprennent essentiellement par imitation. Pas de télé pour les bébés. Et les tablettes tactiles que l’on nous vante ? Elles ne sont aucunement indispensables à son développement.
De 3 à 6 ans : Les repères narratifs sont encore en construction à cet âge. Soyons très attentifs à ce que les enfants comprennent ce qu’ils voient sur les écrans. Invitons les enfants à parler de ce qu’ils voient. N’offrons pas une console de jeux personnelle à un enfant de moins de 6 ans ! Préférons les jeux en famille. Dès cet âge, posons des repères clairs sur le temps d’écran !
De 6 à 9 ans : L’enfant est trop jeune pour naviguer seul sur internet. Les écrans doivent rester une source d’échange familial. N’installons pas d’ordinateur ou de télévision dans sa chambre!
De 9 à 12 ans : Affichons en bonne place trois conseils pour un bon usage d’Internet :
· Tout ce que l’on y met y restera éternellement et peut tomber dans le domaine public.
· Tout ce que l’on y trouve est indécidable, on ne sait jamais d’où cela vient, si c’est vrai ou si c’est faux.
· Enfin le respect du droit à l’image est fondamental : personne ne peut utiliser mon image sans mon accord et… je ne peux utiliser l’image de personne sans son accord !
Après 12 ans : C’est l’âge des premiers téléphones mobiles et des réseaux sociaux. Continuons à parler avec nos adolescents des usages qu’ils font des écrans, de ce qu’ils y voient. Mettons-les en garde contre le cyber harcèlement, la pornographie, le téléchargement illégal. Négocions avec eux un temps d’écran hebdomadaire, une charte pour un bon usage familial des outils numériques, et évitons toute possibilité de connexion nocturne depuis leur chambre.
Docteur Marie-Noëlle Clément – Résumé Sibylle.
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